Elaine Sturtevant....

Publié le par arplastik51

extrait de l'article de Stéphanie Moisdon (Beaux Arts magazine - février 2010)

(...) Petit rappel historique pour ceux qui auraient loupé les cinquante dernières années : Sturtevant est celle qui pose, de manière inaugurale, la question de l'autonomie de l'art. Dès les années 1960, son travail consiste à répliquer des oeuvres comme celles de Jasper Johns, Warhol, Duchamp, Stella, Beuys, Lichtenstein ou Felix Gonzales-Torres, juste avant qu'elles ne soient reconnues sur la scène internationale, témoignant ainsi d'une intuition critique et d'une capacité à distinguer les courants d'une histoire de l'art en train de s'écrire. Une façon de produire une différence, de provoquer une résistance, un rapport réflexif à l'art et à son contexte médiatique. Dès le début, son projet est perçu comme violent ou provocateur, pour ne pas dire qu'il est simplement "inqualifiable", comme le sont presque toutes les formes d'anticipation. "La résolution d'utiliser d'autres oeuvres d'art comme autant de catalyseurs potentiels pour mettre au jour le sous-jacent a été à la fois surprenante et terrifiante, explique-t-elle. Surprenante dans sa validité et sa véracité, terrifiante dans ses conséquences possibles. L'intention était de développer des questions actuelles en esthétique, de sonder les concepts et les limites de l'originalité". (...)


la suite (et le début !) vendredi de 16 à 18h...


Elaine Sturtevant - " The Razzle-Dazzle of thinking" (La pensée tape-à-l'oeil)
du 4 février au 25 avril au musée d'Art moderne de la ville de Paris 

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